| Actualités

La Ville demande au gouvernement du Québec d’intervenir pour préserver et restaurer le moulin à vent

Le maire de la Ville de Pointe-Claire, John Belvedere, et les membres du conseil municipal, demandent au gouvernement du Québec d’intervenir pour la préservation et la restauration du moulin à vent de Pointe-Claire, en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel.

« Nous sommes en discussion depuis plusieurs années déjà avec les autorités religieuses responsables pour que la situation se règle. Le moulin nécessite des travaux d’entretien majeurs pour remédier aux dommages conséquents au temps et au climat qui sont de plus en plus visibles. Nous sommes prêt(e)s à intervenir rapidement pour le préserver et le restaurer », souligne le maire Belvedere.

Construit en 1710, le moulin de Pointe-Claire représente un des premiers établissements de la seigneurie de l’île de Montréal. La valeur patrimoniale de ce moulin repose notamment sur son importance historique, sa représentativité à un type de bâtiment industriel : le moulin à farine, sa rareté et son ancienneté.

Classé bien archéologique en 1983 par le gouvernement du Québec, le moulin à vent caractérise aujourd’hui le site patrimonial de la pointe Claire, établi en 2013 par la Ville de Pointe-Claire, et est la propriété de l’Église catholique. La Loi sur le patrimoine culturel, auquel le moulin est assujetti, stipule que « tout propriétaire d’un bien patrimonial classé doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la préservation de la valeur patrimoniale de ce bien ».

« Nous demandons l’aide du gouvernement auprès de l’Archevêché de Montréal afin d’obtenir une conclusion favorable et rapide des négociations en cours pour permettre à la Ville d’aller de l’avant afin de le préserver et le restaurer comme il se doit, dans le respect de la Loi et au bénéfice de toute notre communauté », précise le maire Belvedere.

La demande a été transmise à la ministre de la Culture et des Communications, Mme Nathalie Roy, à la suite de son adoption à l’unanimité par les membres du conseil en séance publique le 6 avril dernier.