| Chroniques environnementales

Les ruches à Pointe-Claire : Aidons nos abeilles à produire du bon miel !

Les ruches installées depuis l’an dernier sur le toit de la Bibliothèque centrale de Pointe-Claire, située au 100, avenue Douglas-Shand, fabriquent du miel que vous pourrez déguster lors d’événements organisés par la Ville dont l’inauguration du jardin éducatif sur les abeilles le 15 septembre prochain.

Le succès des deux premières ruches d’abeilles installées en 2017 a incité la Ville à en ajouter deux supplémentaires en mai dernier, ce qui permet d’accroitre la présence des abeilles sur le territoire, leurs bienfaits et… la production de miel.

Ces abeilles proviennent d’une ferme d’élevage à Outremont, dont les reines sont issues de la Californie et réputées pour vivre longtemps. Au fil du temps, ces reines seront remplacées par des reines du Québec, qui résistent mieux au froid et sont actives plus tôt au printemps.

Les abeilles ont produit du miel l’automne dernier et devraient en produire encore plus cette année. Nous pouvons les aider dans leur production naturelle en créant des jardins dont la diversité de plantes et de fleurs et les diverses périodes de floraisons favorisent la présence de pollen.

L’abeille à miel, Apis mellifera, est en effet un pollinisateur de grande importance. Près de 80 % des plantes à fleurs dépendent de la pollinisation afin de produire des fruits et des graines. Les abeilles à miel, les guêpes, les bourdons, les papillons et autres pollinisateurs transportent le pollen d’une fleur à l’autre et contribuent ainsi à la fécondation des fleurs. Lorsque les abeilles se nourrissent de nectar en butinant de fleur en fleur, le pollen se colle à leurs corps et est distribué à d’autres fleurs qui formeront par la suite des fruits et des graines.

Il est important d’aider les pollinisateurs puisqu’ils maintiennent la diversité des plantes en plus d’assurer la sécurité alimentaire. Ils augmentent aussi la production et la qualité des aliments riches en micronutriments comme les fruits, les légumes et les graines. Malheureusement, les populations de plusieurs pollinisateurs indigènes sont en déclin, menacées par la perte des habitats, les maladies, les changements climatiques et l’utilisation de pesticides.

Références