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10 juillet 2020 – Mise à jour du gouvernement provincial face à la pandémie de la COVID-19

Voici un état de la situation quant aux récentes décisions et actions du gouvernement québécois en lien avec la pandémie de la COVID-19.

Risque d’une deuxième vague

Le premier ministre du Québec, François Legault, insiste auprès des Québécoises et des Québécois sur la nécessité de continuer à respecter les mesures sanitaires, d’autant plus avec la forte propagation de la COVID-19 dans les trois grands États américains du Sud, soit la Floride, le Texas et la Californie.

« Je comprends que ce n’est pas idéal (de porter le masque), mais c’est beaucoup mieux que de retourner au confinement. […] Avec les vacances qui s’en viennent, on va voyager beaucoup au Québec. C’est tant mieux, mais il y a un risque. Il faut faire des efforts spéciaux pour respecter les règles de distanciation physique et de porter le masque », insiste le premier ministre.

Il convient que la résurgence des cas en ce moment, même s’il est trop tôt pour parler d’une deuxième vague de contagion, provoque « une certaine inquiétude ».

Un vrai danger toujours présent

Le directeur national de la santé publique, le docteur Horacio Arruda, lance un avertissement aux Québécoises et aux Québécois qui croient que le pire est passé.

« Le virus est un traître qui se propage encore dans la communauté », prévient-il en rappelant que des personnes peuvent transmettre le virus sans le savoir.

Le docteur Arruda rappelle aussi aux personnes qui croient que la COVID-19 est un « complot », qu’il y a eu des milliers de morts dans la province en raison de ce coronavirus depuis la mi-mars.

« On n’a pas le droit de ne pas prendre ça au sérieux », prévient-il. Il ajoute aussi qu’il faudra peut-être en venir à des contraventions si des personnes délinquantes s’obstinent à ne pas respecter les règles, à l’exemple de ce qui a été fait pour le port de la ceinture de sécurité dans les véhicules ou encore l’alcool au volant.

Reprise économique plus rapide au Québec

Le premier ministre François Legault annonce une bonne nouvelle alors que les chiffres des taux de chômage ont été dévoilés ce matin. Le taux de chômage est à 10,7 % alors qu’il était à 13,7 % en mai.

« C’est même mieux que dans le reste du Canada où le taux de chômage est maintenant de 12,3 %. On a recréé plus d’emplois au Québec. C’est un début et il faut continuer », se réjouit M. Legault.

C’est d’autant plus important, précise-t-il, car le taux de chômage actuel au Québec est le double de ce qu’il était avant la pandémie, il y a à peine quatre mois.

3 000 nouvelles places d’hébergement

Plaidant de nouveau pour que le gouvernement puisse réaliser plus rapidement les projets d’infrastructures dont la population a besoin, M. Legault précise qu’il faut créer 3 000 places d’hébergement au Québec et qu’un budget de 2,5 G$ y est consacré.

« Nos aîné(e)s méritent qu’on les traite mieux », dit-il.

Il note que des centaines de personnes âgées au Québec vivent encore dans des chambres regroupant deux et même trois personnes.

« C’est inacceptable en 2020 », ajoute-t-il.

Des offres différenciées à accepter

Les négociations pour le renouvellement des conventions collectives des 500 000 travailleuses et travailleurs de l’État sont en cours et, pour la première fois, rappelle M. Legault, les salarié(e)s se voient offrir des offres différenciées, ce qui déplaît aux syndicats.

Le gouvernement propose, sur trois ans, des hausses de rémunération de 12 % pour les préposé(e)s aux bénéficiaires et de 7 % pour les autres salarié(e)s. Le gouvernement veut aussi qu’il y ait plus d’emplois à temps plein qu’à temps partiel. Actuellement, la moitié du personnel soignant travaille à temps partiel.

Il rappelle que malgré l’augmentation des budgets du ministère de la Santé et des Services sociaux pour embaucher du personnel, les sommes n’ont pu être dépensées, car les postes n’ont pas été pourvus.

M. Legault souligne aussi que dans un contexte où le gouvernement fait face à un déficit historique de 15 G$ et que la situation économique est difficile, il espère pouvoir conclure bientôt une entente avec les syndicats pour le renouvellement des conventions collectives.