| Actualités

13 octobre 2021 – Mise à jour du gouvernement provincial face à la pandémie de la COVID-19

Voici un état de la situation quant aux récentes décisions et actions du gouvernement provincial en lien avec la pandémie de la COVID-19.

Vaccination obligatoire du personnel de la santé reportée au 15 novembre

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé et la sous-ministre adjointe à la Direction générale des affaires universitaires, médicales, infirmières et thérapeutiques, Lucie Opatrny, annoncent que la date limite du 15 octobre pour la vaccination obligatoire pour le personnel de la santé sera reportée d’un mois, au 15 novembre.

« Dans les circonstances, le report de l’échéancier de 30 jours est la meilleure solution afin d’assurer la continuité des services et de ne pas ajouter davantage de pression sur notre réseau, et plus particulièrement sur son personnel. Je remercie tous ceux et celles qui ont reçu le vaccin dans les dernières semaines. Pour les travailleurs qui ne l’ont toujours pas fait : j’espère que vous profiterez de ce sursis pour vous faire vacciner. Faites-le pour vous et vos proches, mais également pour vos collègues qui ont besoin de vous. », souligne Christian Dubé.

Conditions pour les travailleuses et travailleurs de la santé non vaccinés

Dès le 18 octobre, le personnel non adéquatement vacciné en contact avec les patientes et les patients devra effectuer un minimum de trois tests de dépistage de la COVID-19 par semaine. La mesure pourrait éventuellement s’appliquer au réseau privé.

De plus, les employées et employés qui ne sont pas complètement vaccinés ne recevront pas les différentes primes COVID (4 % et 8 %), ni la prime de 15 000 $ récemment annoncée pour les infirmières et les infirmiers. Elles et ils y auront droit en acceptant d’être doublement vaccinés au cours des 30 prochains jours.

Notons que le taux de vaccination chez les travailleuses et travailleurs de la santé est maintenant de 96 %.

Conséquences graves évitées dans le milieu de la santé

Si le gouvernement avait maintenu la date limite du 15 octobre, 600 lits de courte durée et 35 salles d’opération dans les hôpitaux auraient dû être fermés. D’ailleurs, 80 des 470 salles d’opération de la province sont déjà fermées.

De plus, 35 % des CHSLD auraient dû réduire leurs services. « Il n’y en a pas de solution parfaite. Je sais que cette décision peut paraitre très frustrante pour les travailleurs de la santé déjà vaccinés et pour les utilisateurs du réseau. Mais tous les scénarios étudiés pour maintenir la date butoir étaient trop lourds pour notre réseau. », appuie Christian Dubé.