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16 juillet 2020 – Mise à jour des gouvernements fédéral et provincial face à la pandémie de la COVID-19
Voici un état de la situation quant aux récentes décisions et actions des gouvernements canadien et québécois en lien avec la pandémie de la COVID-19.
Entente de 19,5 G$ entre le fédéral et les provinces
Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, et la vice-première ministre, Chrystia Freeland, confirment une entente de 19,5 G$ avec les provinces et les territoires pour relancer l’économie de manière sécuritaire et assurer les préparatifs en prévision d’une deuxième vague de la COVID-19.
Sept domaines prioritaires d’intervention ont été identifiés pour l’utilisation de ces fonds : le dépistage, la recherche de contacts, l’équipement de protection individuelle, les villes et les services de transport collectifs, les services à l’enfance, les congés de maladie payés, et le soutien aux Canadiennes et aux Canadiens les plus vulnérables, dont ceux et celles qui vivent dans les établissements pour aîné(e)s comme les CHSLD.
La proposition précédente était de 14 G$ à partager entre les provinces et les territoires.
Fermeture prolongée de la frontière canado-américaine
Le premier ministre Trudeau confirme que la fermeture de la frontière avec les États-Unis sera prolongée jusqu’au 21 août.
Depuis le 21 mars, les déplacements non essentiels sont interdits entre le Canada et les États-Unis.
Fermeture des bars à l’étude
Le premier ministre du Québec, François Legault, confirme qu’il attend les directives de la Santé publique pour déterminer quelles seront les mesures à prendre à l’égard des bars, considérés comme un important lieu de propagation de la COVID-19.
« J’ai des inquiétudes avec la situation dans les bars », mentionne M. Legault, malgré le fait, ajoute-t-il, que les règles de fonctionnement de ces établissements ont été resserrées pour limiter la propagation.
Le directeur de la Santé publique, le docteur Horacio Arruda, souligne que les responsables de la Santé publique de chaque région du Québec analysent les données actuelles.
« Nous faisons une évaluation pointue des risques et toutes les hypothèses sont possibles, y compris la fermeture complète des bars au Québec, ou dans la région du Grand Montréal, ou encore la fermeture des bars contrevenants. […] Je demande aux tenanciers et aux client(e)s de collaborer s’ils veulent que ces établissements restent ouverts », dit-il.
14 000 tests d’ici la fin du mois
Le docteur Arruda répond à la demande du premier ministre Legault voulant que la situation doit être redressée quant au niveau toujours insuffisant de tests de dépistage de la COVID-19.
Le responsable des mesures sanitaires explique qu’une nouvelle sous-ministre a été nommée et sera responsable de s’assurer que les mesures déployées soient efficaces et permettent d’atteindre un rythme de 14 000 tests par jour d’ici la fin du mois.
Desserte aérienne régionale
Le premier ministre Legault assure que le gouvernement du Québec soutiendra financièrement une nouvelle offre de services aériens régionaux dans la province de manière permanente, puisqu’il s’agit d’un problème qui existe depuis de nombreuses années.
L’impact économique de la pandémie a incité les dirigeants d’Air Canada à éliminer une trentaine de liaisons régionales au Canada, dont neuf au Québec. « Il faut régler (cette problématique) une fois pour toutes », affirme M. Legault.
Il indique que le gouvernement est en pourparlers avec de nombreux joueurs, que ce soit Air Canada, une nouvelle coopérative ou une entreprise publique, pour en arriver à une solution permanente qui garantira une fréquence et des tarifs raisonnables pour un service annuel.
Port du masque obligatoire
Face aux divers mouvements de contestation qui s’organisent sur les médias sociaux et dans les régions contre le port du masque obligatoire, le docteur Arruda explique que ce dernier doit devenir une nouvelle « norme sociale ».
M. Arruda plaide de nouveau : « Portez le masque pour protéger les autres et les autres le porteront pour vous protéger. Ça va aussi vous rappeler que le virus est toujours présent. C’est malheureux que l’on soit obligés de le rendre obligatoire. »
Le docteur Arruda soutient que la décision d’imposer le port du masque est nécessaire si on ne veut pas être forcés de fermer de nouveau des entreprises ou encore de retourner au confinement de la population.