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16 octobre 2020 – Mise à jour des gouvernements fédéral et provincial face à la pandémie de la COVID-19
Voici un état de la situation quant aux récentes décisions et actions des gouvernements canadien et québécois en lien avec la pandémie de la COVID-19.
Se couper d’un contact par jour
Les restrictions imposées depuis deux semaines pour contrer la propagation de la COVID-19 ont eu l’effet escompté, mais elles ne suffisent pas pour réduire le nombre actuel de cas et de décès. Les Québécoises et les Québécois sont donc appelés à réduire leurs contacts sociaux au quotidien encore un peu plus pour y arriver.
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, s’est a priori réjoui des résultats montrés par les études de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) confirmant que les mesures imposées le 1er octobre ont eu des effets importants pour contrer la vitesse de la contagion.
M. Dubé précise que s’il y a eu un aplatissement important de la courbe de contagion, les hospitalisations et les décès pourraient continuer de croître. « Les mesures fonctionnent, mais on est encore fragiles », prévient-il.
« Avant la pandémie, chaque personne au Québec avait 7 à 8 contacts sociaux par jour. Durant le confinement du printemps, c’était une moyenne de 3. Nous sommes entre 5 et 6. Il faudrait couper un de ces contacts par jour », précise-t-il.
Se rapprocher de la normalité
Le ministre Dubé rappelle l’avertissement qu’a fait le premier ministre François Legault hier voulant que les efforts actuels pour réduire les contacts sociaux et la contagion devront se poursuivre au-delà du 28 octobre, première date fixée pour obtenir une baisse du nombre de cas, d’hospitalisations et de décès.
Il émet le souhait que l’une des premières restrictions à être levées puisse concerner la pratique des sports, notamment pour les jeunes.
Deuxième vague plus dommageable
Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, prévient que la deuxième vague de la pandémie a « le potentiel de frapper la population de manière très importante » et qu’en ce moment, au pays, les chiffres de la propagation « sont encore trop hauts ».
La pandémie n’est pas qu’une crise de santé, elle est également une crise économique. Les entreprises qui commençaient à se relever de la première vague risquent de vivre des difficultés encore plus importantes durant la seconde phase de la contagion de la pandémie.
M. Trudeau appelle les Canadiennes et les Canadiens à demeurer « sérieux dans le combat, car la pandémie est encore bien réelle ».
Normes nationales de soins pour les aîné(e)s
Le premier ministre Trudeau insiste de nouveau sur l’importance d’établir des normes canadiennes pour encadrer les soins prodigués aux personnes aînées.
Les tragédies que nous avons vécues au printemps sont encore à risque de se répéter, laisse-t-il entendre. Il se dit cependant satisfait que les provinces discutent de leurs expériences réciproques pour appliquer les meilleures mesures possible.
Même si la santé est de juridiction provinciale, M. Trudeau défend son intervention : « Quand on parle de la vie des gens, il n’y a pas de champ de compétence ».