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2 mars 2021 – Mise à jour du gouvernement provincial face à la pandémie de la COVID-19

Voici un état de la situation quant aux récentes décisions et actions du gouvernement québécois en lien avec la pandémie de la COVID-19.

Une accalmie qui fait peur

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, craint que la situation de calme relatif lié au nombre de cas de personnes infectées au quotidien ne cache une hausse à venir surtout liée aux nouveaux variants de la COVID-19.

Le pourcentage de nouveaux variants détectés oscille entre 12 et 15 % des cas. Le nouveau variant britannique, beaucoup plus transmissible que la souche originelle du coronavirus, est actuellement très présent au Québec.

Le ministre Dubé mentionne que le département de la santé américain avise que si le nombre de cas stagne sur un plateau actuellement avec la présence des nouveaux variants, il peut s’agir d’une latence alors que la contagion par les nouveaux variants se propage et s’intensifie.

« Si le nombre de cas monte la semaine prochaine, ça peut devenir très dangereux », prévient M. Dubé.

Le directeur national de la Santé publique, le docteur Horacio Arruda, compare le risque de la situation actuelle à « une mer calme en surface, mais infestée de requins ». Les hospitalisations sont en hausse depuis trois jours, ce qui sonne l’alarme.

Arme de diminution massive

Le ministre Dubé espère que la campagne de vaccination qui prend de plus en plus forme servira de moyen pour contrer la propagation des nouveaux variants.

La présence des nouveaux variants, surtout à Montréal, explique notamment pourquoi la Santé publique a choisi d’intensifier la vaccination sur l’île de Montréal. La vaccination se déploiera de plus en plus partout au Québec au fur et à mesure que la livraison des vaccins augmentera.

1 400 pharmacies en appui

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, annonce qu’une entente avec les 1 400 pharmacien(ne)s propriétaires permettra d’offrir la vaccination dans les pharmacies participantes dès le 15 mars prochain.

La vaccination, similaire à celle réalisée à l’automne pour l’influenza, débutera dans 350 pharmacies de l’île de Montréal. Elle s’étendra à toutes les régions au fur et à mesure de la distribution des doses vaccinales sur la base de la population. Les vaccinatrices et vaccinateurs auront toutes et tous reçu leurs doses de vaccins en priorité.

Les pharmacies pourraient contribuer à la vaccination de 2 millions de doses au cours des quatre à cinq prochains mois.

Prendre rendez-vous

Le ministre Dubé invite aussi les gens à prendre rendez-vous et à respecter les heures fixées pour éviter de créer des files d’attente dans les centres de vaccination désignés.

Le système de prise de rendez-vous par Internet fonctionne très bien alors que la centrale téléphonique a été submergée d’appels, ce qui l’a rendue inopérante de manière inopinée. Le tout est censé être rentré dans l’ordre.

Les aidants naturels et les accompagnatrices et accompagnateurs de personnes âgées doivent aussi se limiter à une seule personne lors des rendez-vous pour la vaccination et non se présenter à plusieurs.

Le ministre Dubé invite les gens à accepter les rendez-vous qui leur sont proposés, dans la mesure où il y a 7 millions de personnes à vacciner, et ce à deux reprises, pour faciliter le travail.

L’opération massive de vaccination sera très coûteuse, admet M. Dubé, tout en précisant que les coûts ne sont pas définitifs. Il explique que le coût n’est pas un enjeu puisque la vaccination doit avoir lieu pour sauver des vies.

Masques pour les élèves du primaire

Au retour de la semaine de relâche scolaire, les élèves du niveau primaire devront porter un masque d’intervention en classe, plus léger et mieux adapté aux visages des enfants.

Le docteur Arruda prévient que cette nouvelle norme est imposée pour protéger les enfants, mais aussi parce que les nouveaux variants sont très transmissibles et que les enfants pourraient devenir des vecteurs de transmission.