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22 septembre 2020 – Mise à jour du gouvernement provincial face à la pandémie de la COVID-19
Voici un état de la situation quant aux récentes décisions et actions du gouvernement québécois en lien avec la pandémie de la COVID-19.
La pandémie progresse
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, annonce que deux nouvelles régions, soit Laval et l’Outaouais passent en mode alerte modérée orange, tandis que le Centre-du-Québec passe du vert au jaune, en mode préalerte.
Il explique qu’avant de passer au mode alerte finale, le rouge, deux nouvelles mesures de consignes de sécurité sanitaire seront ajoutées, selon les cas rencontrés, dans les régions affectées.
La décision s’explique par des « variations rapides » de la contagion dans les régions visées. « Ce n’est pas uniquement le nombre de cas qui justifie de faire des changements, mais aussi le nombre d’éclosions.
M. Dubé précise qu’il s’est ajouté 75 éclosions, en deux jours seulement, dans tout le Québec.
Éviter les rencontres et les limiter à 6 personnes
Le ministre Dubé, tout comme le directeur national de la Santé publique, le docteur Horacio Arruda, explique que c’est pour « être accommodants » que les règles de rencontres privées varient, mais pour dire simplement, il s’agit d’une limite de 6 personnes par rencontre privée.
« L’objectif, c’est 6 », tranche le docteur Arruda.
Le ministre ajoute que le gouvernement souhaite que les gens limitent leur vie sociale pour contrer la propagation de la COVID-19. À défaut, il souhaite que les rencontres privées se limitent à 6 personnes au lieu de 10.
Quant aux rencontres lors d’événements festifs et religieux, elles sont maintenant limitées à 25 personnes au lieu de 50 dans les zones orange, comme Montréal.
Application de traçabilité
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, annonce que le gouvernement vise un consensus parlementaire pour se préparer à implanter une application de traçabilité pour téléphone cellulaire.
Le gouvernement préférerait que ce soit une application québécoise qui serait éventuellement recommandée, si elle peut être fonctionnelle rapidement.
5 000 personnes manquantes
Le ministre Dubé explique que la deuxième vague de la pandémie « met à mal notre système de santé » parce que le personnel du réseau de la santé est déjà lourdement éprouvé et qu’il manque toujours 5 000 infirmiers et infirmières dans le réseau.
Cette condition fait persister la fragilité du réseau de la santé advenant une hausse importante des hospitalisations en raison de la COVID-19, parce que le personnel du réseau est fatigué. « Nous devons le protéger », plaide M. Dubé.
« Chaque fois qu’il faut faire du délestage, soit de demander à une infirmière de changer de poste pour aller faire du dépistage ou des enquêtes de traçabilité, il y a quelqu’un qui souffre », précise le ministre, car ces personnes des services de soins sont retirées de leurs fonctions régulières dans le réseau de santé.
M. Dubé se fait cependant rassurant : « Nous ne sommes pas dans une zone où c’est dangereux, mais c’est très fragile. »
Nouvel appel aux Québécoises et aux Québécois
Dans ce contexte, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, lance un appel à tous ceux et toutes celles qui pourraient prêter main-forte pour l’opération de dépistage et celle des enquêtes de suivis des cas pour identifier les personnes possiblement infectées.
Comme le traçage des cas est essentiel pour contrer la propagation, le ministre fait appel à différents professionnels et techniciens du domaine de la santé, comme les audiologistes, les dentistes, diététistes, hygiénistes dentaires, physiothérapeutes, sages-femmes et autres afin qu’ils proposent leurs services pour les différentes cliniques de dépistage.
Pour les enquêtes de suivis des cas possiblement infectés, le ministre demande notamment aux personnes qui ont de l’expérience dans les enquêtes et les sondages d’offrir leur contribution. S’il le faut, des formations seront offertes.
Toutes ces implications seront rémunérées.
Comportements inacceptables dans les restaurants
Le ministre Dubé est par ailleurs « vraiment agacé » par les mauvais comportements de certaines personnes qui font la fête dans des restaurants, et ce, au mépris des règles de sécurité sanitaire.
Dans un cas, en fin de semaine, des dizaines de clients ont repris la fête après le passage des policiers. « C’est inacceptable comme comportement de citoyens », dit le ministre. Ce cas particulier est actuellement sous enquête.
Enseignants et enseignantes à la retraite appelés en renfort
Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, fait appel aux retraité(e)s de l’enseignement qui pourraient venir prêter main-forte dans les écoles, sans aucune pénalité financière, afin de pallier la pénurie de personnel dans ce domaine.
Les retraité(e)s recevront la même rémunération que lors de leur départ à la retraite.
Cette pénurie est moins importante cette année que l’année dernière, puisqu’il manquait en date de lundi 117 enseignant(e)s à temps plein par rapport à 135 en 2019.