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27 juillet 2020 – Mise à jour du gouvernement provincial face à la pandémie de la COVID-19

Voici un état de la situation quant aux récentes décisions et actions du gouvernement québécois en lien avec la pandémie de la COVID-19.

Appel aux jeunes 

La vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, et le ministre de la Santé, Christian Dubé, lancent un appel à la mobilisation des jeunes adultes pour que la situation sanitaire demeure sous contrôle au Québec.

La recrudescence de cas au Québec est majoritairement associée aux jeunes de 15 à 34 ans. La problématique vient surtout des rencontres dans les bars, les rencontres festives privées, les rencontres sportives de groupe et les activités sociales.

« Il serait faux de croire que les jeunes sont immunisés contre la COVID-19 », rappelle la vice-première ministre. Elle invite les jeunes à respecter la distanciation et à porter un couvre-visage.

Port du masque : des amendes pour les personnes contrevenantes

Les manifestations des derniers jours contre le port du masque incitent le gouvernement à resserrer les règles pour les personnes qui refusent de porter le masque dans les lieux publics fermés, ce qui est maintenant obligatoire depuis le 18 juillet partout au Québec. Les amendes varient de 400 $ à 6 000 $.

Mme Guilbault remercie la population pour son adhésion à cette nouvelle mesure de protection. Quant aux personnes récalcitrantes, elle rappelle que si elles ne veulent pas porter leur masque pour leur propre protection, qu’elles le fassent pour la protection des autres.

Dans le doute, faites-vous tester !

Pour limiter la propagation, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, rappelle que si une personne se retrouve trop près d’une autre et qu’elle a le moindre doute d’une possible contagion, elle doit appeler les services de santé et se faire tester.

Capacité de dépistage améliorée

La capacité de dépistage permet maintenant de tester jusqu’à 20 000 personnes par jour au Québec avec un temps d’attente raisonnable, explique le ministre de la Santé et des Services sociaux.

« Nous avons réussi à faire plus de 16 000 tests par jour la semaine dernière. Il y a une meilleure gestion de la file d’attente et les gens peuvent aller se faire tester dans plus d’endroits », précise Christian Dubé.

10 personnes maximum à la maison

Le conseiller spécial de la Santé publique, le docteur Richard Massé, rappelle que la règle maximale de 10 personnes par rencontre privée, à la maison ou dans une cour résidentielle, doit être respectée, car ces rencontres sont les plus « dangereuses » pour contracter la COVID-19.

« Les risques de contagion sont plus nombreux », dit-il.

Le docteur Massé explique que le maximum de 10 personnes a été déterminé en fonction de la grandeur habituelle des maisons et des cours.

250 personnes aux événements sociaux et culturels

Les rencontres sociales et culturelles avec un maximum de 250 personnes seront permises à compter du 3 août et sont, par expérience, sécuritaires même si le risque zéro n’existe pas.

« Ce qui est constaté ailleurs dans le monde, notamment en Europe, c’est que les rencontres où se réunissent 250 personnes en suivant les protocoles de sécurité sanitaire ne causent aucun foyer d’éclosion », explique le docteur Massé.

Ces rencontres permettent aussi aux gens de retrouver une vie sociale et culturelle dont ils ont besoin.

Noyades en hausse

La vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, évoque de nouveau l’augmentation importante des noyades cet été, liée au fait que les Québécoises et Québécois restent au Québec. De plus, l’été est particulièrement chaud jusqu’à maintenant et les zones de baignade publiques sont soumises à des restrictions d’accès qui incitent certaines personnes à se rendre dans des endroits qui ne sont pas nécessairement adéquats pour la baignade.

« Soyez prudents et portez vos gilets de sauvetage », insiste-t-elle en rappelant que « chaque noyade est un drame. »

Tourisme : comportements problématiques

La pandémie ayant forcé la population à rester au Québec, le tourisme en Gaspésie subit des conséquences fâcheuses où des personnes font du camping sauvage dans des zones naturelles fragiles, des endroits interdits ou encore sur les plages.

Mme Guilbault indique que la présence policière a été augmentée dans les régions concernées, notamment à Gaspé, depuis vendredi et que la situation est en train de revenir à la normale.

Prêts pour la deuxième vague

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, explique que tout le Québec est prêt à affronter une éventuelle deuxième vague, qu’il s’agisse du personnel des centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) ou celui des hôpitaux ainsi qu’en matière d’approvisionnement pour les équipements de protection individuelle, gants, blouses et masques médicaux, sans oublier les capacités de tests de dépistage.

« SWAT team » de la COVID-19

Le ministre Dubé ajoute qu’en rétrospective, le système de santé a développé une nouvelle approche pour mieux contrer les éclosions dans les milieux de la santé avec le déploiement d’un « SWAT team » (expression militaire et policière désignant les unités d’intervention spécialement entraînées) provenant des hôpitaux universitaires montréalais.

Ces équipes spéciales fournissent leur expérience de gestion et d’intervention dans les hôpitaux aux prises avec leurs premières éclosions, ce qui améliore l’efficacité d’intervention et réduit la propagation.