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29 juin 2020 – Mise à jour des gouvernements fédéral et provincial face à la pandémie de la COVID-19

Voici un état de la situation quant aux récentes décisions et actions des gouvernements canadien et québécois en lien avec la pandémie de la COVID-19.

L’aide aux loyers commerciaux prolongée

Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, annonce la prolongation d’un mois du programme d’Aide d’urgence du Canada pour le loyer commercial (AUCLC), qui devait prendre fin demain.

L’intention est annoncée, mais M. Trudeau précise que le gouvernement fédéral doit en convenir avec les provinces et les territoires. « On travaille là-dessus cette semaine », précise le premier ministre fédéral.

Ce programme d’aide offre des prêts-subventions aux propriétaires d’immeubles commerciaux permettant de réduire de 75 % le loyer des entreprises touchées par la COVID-19. Le gouvernement fédéral partage, avec les provinces, une part de 50 % des frais des loyers. Au Québec, le gouvernement verse 12,5 % de plus. Les propriétaires doivent assumer le montant résiduel.

L’obligation du port du masque dans les transports collectifs à l’étude

Le directeur de la Santé publique du gouvernement du Québec, le docteur Horacio Arruda, indique que le port du masque obligatoire dans le transport collectif est une mesure « très fortement évaluée actuellement ». La décision pourrait être prise et annoncée demain.

Le docteur Arruda déplore de nouveau le relâchement perçu dans le respect des consignes sanitaires, dont la distanciation physique et le port du couvre-visage, comme mesures nécessaires pour prévenir la propagation du coronavirus.

« C’est important de ne pas oublier que ce virus-là existe encore », rappelle-t-il. Le spécialiste en santé publique affirme qu’il s’attend à une deuxième vague de contagion.

Une discipline personnelle

Le chef du gouvernement canadien se réjouit qu’un « grand nombre de Canadiennes et de Canadiens suivent les recommandations de nos experts en santé publique, alors que nous relâchons les règles de confinement ».

Il rappelle que si on veut empêcher une reprise de la contagion ou encore advenant une deuxième vague de la COVID-19, les mesures de protection individuelle sont très importantes.

La Prestation canadienne d’urgence toujours justifiée

Le leader du gouvernement canadien soutient que la Prestation canadienne d’urgence (PCU) de 2 000 $ par mois est encore justifiée pour des millions de Canadiennes et de Canadiens qui n’ont pas d’emplois. « L’économie a été arrêtée plusieurs mois et demeure au ralenti. », explique M. Trudeau.

Frontière fermée jusqu’au 21 juillet

Alors qu’il y a une résurgence de la contagion dans plusieurs États du sud des États-Unis, le premier ministre Justin Trudeau confirme que la frontière restera fermée jusqu’au 21 juillet, comme convenu avec l’administration du président Donald Trump.

M. Trudeau note qu’il faut tirer des leçons des défis auxquels les autres pays font face, sans épiloguer sur une prolongation des restrictions à la frontière canado-américaine. « Il faut continuer à prendre des mesures de protection si nous ne voulons pas perdre tous les progrès que nous avons obtenus au cours des derniers mois. »

Prêts pour la deuxième vague

Justin Trudeau mentionne que le Canada a abordé la pandémie avec l’un des meilleurs bilans du Groupe des sept (G7), qui regroupe les pays industrialisés parmi les plus puissants du monde, ce qui nous positionne favorablement advenant une deuxième vague de la COVID-19.

« Il faut se préparer au pire et espérer pour le mieux, alors que la deuxième vague pourrait frapper très fort », prévient-il. M. Trudeau assure que les autorités seront prêtes, si tel est le cas, à réagir rapidement. C’est pourquoi le gouvernement met tout e place pour assurer l’approvisionnement et la production domestique d’équipement de protection individuelle, de tests de dépistage, d’applications de traçabilité, etc.

Un vaccin

Alors que la situation de la pandémie est en régression au pays, si l’on se fie au nombre de cas, d’hospitalisations et de décès, M. Trudeau précise que le jour où un vaccin aura été éprouvé pour la COVID-19, le problème ne sera pas de demander aux gens de se faire vacciner, mais d’avoir assez de doses pour tout le monde.

« L’enjeu sera d’en produire assez pour ici, au Canada, et ailleurs pour les pays les plus vulnérables », dit-il.