| Actualités

29 septembre 2020 – Mise à jour du gouvernement provincial face à la pandémie de la COVID-19

Voici un état de la situation quant aux récentes décisions et actions du gouvernement québécois en lien avec la pandémie de la COVID-19.

Risque de nouvelles restrictions

Le premier ministre du Québec, François Legault, annonce que la propagation de la contagion de la deuxième vague de la pandémie est à ce point inquiétante, que rien ne laisse penser qu’on ne devra pas ajouter des mesures de restrictions à celles déjà mises en place.

Le leader politique explique que les « nouveaux chiffres sont inquiétants et que la « situation reste critique », alors que le Québec enregistre pour la première fois une augmentation des hospitalisations (35) et des décès (7).

M. Legault précise que les mesures de restrictions et de fermetures annoncées hier, avec le passage au niveau d’alerte maximale (couleur rouge) de trois régions du Québec, dont la Communauté métropolitaine de Montréal, ont été reçues par plusieurs « comme un coup de masse » et génèrent des « frustrations » au sein de la population.

Cette réalité est cependant partout la même dans le monde, où de nombreux pays faisant face à la deuxième vague de la pandémie doivent rétablir des restrictions sociales pour préserver des vies.

Appel aux jeunes

M. Legault lance un appel pressant aux moins de 30 ans qui constituent, pour l’actuelle deuxième vague, plus de la moitié des cas de personnes infectées par la COVID-19.

Tout en convenant que les jeunes sont moins à risque de développer des complications graves de la COVID-19, ils doivent cependant prendre conscience des impacts de la deuxième et même de la troisième transmission qu’ils peuvent causer auprès de leurs parents ou de leurs grands-parents qui, eux, pourraient développer des complications sévères et même mortelles.

Milieux hospitaliers très fragiles et en difficulté

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, explique que la situation est très fragile dans les milieux hospitaliers à cause de la pénurie de personnel. Il ajoute que, dans certains hôpitaux, on doit dès maintenant fermer des lits parce que les infirmières et infirmiers doivent aller dans les cliniques de dépistage. Quelque 2 000 lits ont été libérés pour la deuxième vague dans l’ensemble des hôpitaux du Québec.

Port du masque à l’école

Le directeur national de la Santé publique, le docteur Horacio Arruda, explique pourquoi il n’est toujours pas question d’imposer le port du masque en tout temps à l’école, puisque ce n’est pas là que se pose le plus grand risque de transmission, mais bien à l’heure du midi ou encore, à la rentrée et à la sortie des classes, quand les jeunes se retrouvent entre eux.

Il explique que si les jeunes se collent entre eux sur l’heure du midi ou au parc au sortir de l’école, le port du masque ne veut alors rien dire en classe.

Contrer les contacts prolongés

Pour expliquer pourquoi une personne peut aller jouer au hockey le soir avec ses amis à l’aréna, alors qu’une autre ne peut aller au théâtre, le premier ministre François Legault explique que la fermeture des bars, restaurants et salles de spectacles et de réunions vise à contrer les contacts prolongés.

Il ajoute que les contacts prolongés entre personnes, soit plus de 10 minutes, sont des occasions où les risques de contagion augmentent. Cette réalité est présente au théâtre, comme dans les bars, les restaurants et les cinémas, mais moins dans les commerces.

Interventions policières

M. Legault annonce qu’il dévoilera demain les nouvelles directives que recevront les membres des forces de l’ordre ainsi que les nouvelles dispositions qui seront mises à leur disposition pour qu’elles puissent faire respecter les consignes de la santé publique.

Application canadienne

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, confirme que Québec adoptera l’application de traçage Alerte COVID du gouvernement fédéral pour faciliter les enquêtes de dépistage des personnes infectées et de leurs contacts.

Une annonce sera faite sous peu, malgré le fait que la population du Québec se disait majoritairement opposée à l’utilisation de ce type d’application par crainte de partage des données personnelles ou de géolocalisation.