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6 mai 2020 – Mise à jour du gouvernement provincial face à la pandémie de la COVID-19

Dans le contexte exceptionnel de l’état d’urgence sanitaire actuel, voici un état de la situation quant aux récentes décisions et actions du gouvernement québécois en lien avec la pandémie de la COVID-19.

Santé mentale

La vice-première ministre du Québec, Geneviève Guilbault, et la ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, annoncent un plan d’action COVID-19 en santé mentale doté d’un budget de 31 M$.

« Toute cette lutte qu’on mène contre la COVID-19 pour préserver notre santé physique ne doit pas se faire au détriment de la santé mentale. On n’a pas à choisir », explique Mme Guilbault, alors que nous sommes dans la Semaine nationale de la santé mentale.

Les investissements permettront de déployer plus de ressources pour améliorer et augmenter l’offre de services psychosociaux et de santé mentale. Cela inclut l’embauche de professionnel(le)s qui pratiquent habituellement dans le secteur privé.

Depuis le début de la pandémie, il y a une hausse de 15 % des gens qui se disent en détresse. « C’est sept fois plus qu’avant la crise sanitaire », précise Mme McCann.

Garderies rouvertes à 30 %

Les garderies rouvriront de façon progressive à 30 % de leur capacité la semaine prochaine, à l’exception de celles qui se trouvent dans la région métropolitaine, qui demeureront fermées jusqu’au 18 mai.

« C’est une évidence qu’on ne pourra pas rouvrir les garderies de la même façon qu’avant (…), à 100 % de leur capacité, du jour au lendemain. On est bien conscients que ça vient compliquer les choses pour bien des parents », dit la vice-première ministre.

Défi logistique pour les écoles

Soulignant que le réseau scolaire se trouve lui aussi devant un défi logistique majeur, la vice-première ministre demande aux Québécoises et Québécois de se mettre « en mode solutions » et d’être « indulgents et compréhensifs » avec le retour en classe des élèves du niveau primaire la semaine prochaine, à l’extérieur de la région de Montréal.

Risques pour les personnes de 70 ans et plus

Il est légitime pour le personnel du réseau scolaire de ressentir de l’anxiété devant la rentrée, mais la vice-première ministre rappelle que le risque de complications liées à la COVID-19, selon la Santé publique, concerne davantage les personnes âgées de 70 ans et plus.

« Ce sera donc possible pour les enseignant(e)s et les éducateur(rice)s âgé(e)s de 60 à 69 ans de reprendre le travail dès la semaine prochaine », assure-t-elle.

Garder les petits-enfants

Le directeur national de la Santé publique, le docteur Horacio Arruda, dit qu’il n’y a pas de contradiction entre permettre au personnel des écoles, âgé de 60 à 69 ans, de côtoyer des enfants et interdire aux grands-parents de garder leurs petits-enfants.

« Ce n’est pas le même contexte d’affiliation, pas le même genre de relations », dit-il.

Golf, pêche, baseball, etc.

Mme Guilbault et le docteur Arruda disent que des annonces seront bientôt faites concernant la reprise de certaines activités de loisirs et de sport, notamment lorsque la distanciation physique est plus facile, comme pour le golf ou la pêche.

Les analyses sont en cours et la reprise de certaines de ces activités sera permise dans une séquence logique de déconfinement progressif, d’autant plus avec l’arrivée du beau temps, explique le docteur Arruda.

Sorties médicales pour les détenu(e)s

Les centres de détention peuvent permettre la libération de détenu(e)s, qui ont moins de 30 jours de détention à purger, pour des fins médicales dans le contexte de la pandémie, annonce Mme Guilbault.

Les détenu(e)s admissibles sont celles et ceux ayant été condamné(e)s pour des délits de faible gravité ou encore, il s’agit de gens vulnérables à la COVID-19.

« Je veux rassurer tout le monde (…) aucun(e) détenu(e) qui a commis un crime violent ne va sortir du centre de détention. Je vais être très claire là-dessus », précise-t-elle.

Remerciements aux élu(e)s municipales et municipaux

La vice-première ministre Guilbault présente des remerciements aux élu(e)s des municipalités qui sont elles et eux aussi des travailleur(se)s de premières lignes, mais d’une autre façon. « Ils sont des alliés très importants, des relayeurs d’informations importants qui travaillent 7 jours sur 7 depuis le début pour aider nos concitoyens et nos concitoyennes », souligne-t-elle.