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7 décembre 2020 – Mise à jour des gouvernements fédéral et provincial face à la pandémie de la COVID-19
Voici un état de la situation quant aux récentes décisions et actions des gouvernements canadien et québécois en lien avec la pandémie de la COVID-19.
Début de la vaccination la semaine prochaine
Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, annonce que la vaccination commencera dès la semaine prochaine au pays si le vaccin produit par Pfizer et BioNTech reçoit son homologation de Santé Canada cette semaine, ce qui est possible.
M. Trudeau confirme que le Canada recevra 249 000 doses de vaccin cette semaine et que les experts de Santé Canada doivent en faire l’expertise pour déterminer autant son efficacité que sa sûreté pour la santé.
Dès que le vaccin sera approuvé, les doses seront réparties au prorata de la population des provinces dans 14 centres d’entreposage à très basse température, soit -80 degrés Celsius, qui sont en cours d’aménagement au pays dans les grands centres urbains.
Le premier ministre se réjouit que la campagne de vaccination puisse ainsi débuter plus rapidement que prévu. « Il s’agit de la plus importante campagne de vaccination de l’histoire du Canada » qui s’enclenche, note M. Trudeau. Pour être efficaces, deux doses de vaccin doivent être administrées à chaque personne à trois semaines d’intervalle.
Selon les contrats d’approvisionnement, des millions de doses de vaccin seront livrées au Canada pour le début de 2021.
Le Québec est fin prêt
Le ministre québécois de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, confirme que la province est prête à commencer à vacciner la population, et ce, dès que les premières doses seront disponibles.
Quelque 4 000 doses seront distribuées à Montréal et à Québec dès la semaine prochaine, ce qui permettra à 2 000 personnes d’être vaccinées.
Si l’homologation du vaccin Pfizer et BioNTech se déroule comme prévu, quelque 22 000 à 28 000 personnes seront vaccinées entre le 21 décembre et le 4 janvier prochains au Québec.
Par la suite, selon les ententes et conditionnellement à l’approbation des vaccins, jusqu’à 1,3 million de doses pourraient être disponibles pour les Québécoises et les Québécois au cours des trois premiers mois de 2021, ce qui permettrait de vacciner 650 000 personnes, assure M. Dubé.
20 centres de distribution
La distribution des vaccins sera réalisée à travers 20 centres au Québec, soit un dans chacune des 16 régions, avec trois centres supplémentaires à Montréal et un second en Montérégie.
Le ministre Christian Dubé assure que la logistique et les ressources sont à niveau pour faire la vaccination massive puisque celle contre l’influenza a permis une pratique réelle où 1,1 million de personnes ont été vaccinées cet automne, au rythme de 250 000 par semaine.
Des ressources ont de plus été ajoutées par décret pour que plus de professionnel(le)s de différentes sphères de la santé puissent administrer les vaccins, comme les ambulanciers et ambulancières ainsi que les dentistes.
Appliquer les mesures actuelles
Le gouvernement provincial n’entend pas ajouter de mesures supplémentaires pour contrer la propagation de la COVID-19 alors que certains maires de régions d’alerte moyenne (zone orange) demandent que leur région soit fermée aux visiteurs et visiteuses.
Le ministre Dubé invite la population à appliquer les mesures en place, ce qui serait suffisant pour contrer la contagion.
Délestage de services dans les hôpitaux
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, confirme qu’il a demandé aux directions des hôpitaux de procéder au délestage de leurs activités étant donné l’augmentation des hospitalisations et la hausse de cas qui est attendue dans les prochaines semaines.
Le ministre indique que cela confirme que le système de santé n’a plus de marge de manœuvre pour soigner les gens et qu’on doit annuler des rendez-vous de soins et des opérations. À titre d’exemple, il mentionne que dans la région de la Capitale-Nationale, cela signifie l’annulation de 4 000 rendez-vous médicaux et l’annulation de 300 chirurgies par semaine.
« La capacité de notre système de santé est réduite à 80 % de sa capacité. On sera peut-être obligés de la réduire à 50 % ou même à 30 %. Il faut être capables de soigner les gens qui ont la COVID-19 », explique le ministre.