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17 mars 2022 – Mise à jour des gouvernements provincial et fédéral face à la pandémie de la COVID-19
Voici un état de la situation quant aux récentes décisions et actions des gouvernements provincial et fédéral en lien avec la pandémie de la COVID-19.
Fin de l’exigence relative au dépistage préalable à l’entrée au Canada
Jean-Yves Duclos, ministre de la Santé, Omar Alghabra, ministre des Transports, Randy Boissonnault, ministre du Tourisme et ministre associé des Finances, annoncent un allègement important aux mesures sanitaires en place aux frontières.
« Les modifications aux mesures prises par le Canada à la frontière sont possibles grâce à un certain nombre de facteurs, notamment le taux de vaccination élevé au Canada, l’accessibilité et l’utilisation croissantes des tests rapides pour détecter l’infection, la diminution des hospitalisations et l’accessibilité croissante de traitements contre la COVID-19 au pays », souligne Jean-Yves Duclos.
À partir de 0 h 01 HAE, le 1er avril 2022, les voyageuses et voyageurs entièrement vaccinés n’auront plus à fournir un résultat de test de dépistage de la COVID-19 préalable à l’entrée au Canada par voies aériennes, terrestres ou maritimes.
Notons qu’elles et ils pourraient faire l’objet d’un test de dépistage moléculaire de COVID-19 dès l’arrivée, et ce de façon aléatoire. Toutefois, elles et ils ne seront pas tenus d’effectuer une quarantaine en attendant le résultat du test.
Pour les voyageuses et voyageurs partiellement vaccinés ou non vaccinés, les exigences préalables à l’entrée au Canada ne changent pas. Elles et ils continueront d’être notamment soumis à des tests moléculaires de dépistage de la COVID-19 à leur arrivée, au jour 8 et pendant qu’elles et ils terminent leur quarantaine de 14 jours.
L’ensemble des voyageuses et des voyageurs doivent continuer à entrer leurs renseignements obligatoires dans ArriveCan avant leur arrivée au Canada.
Modification des consignes d’isolement
Depuis le 12 mars, la majorité des Québécoises et des Québécois, soit celles et ceux qui sont vaccinés ou qui ont déjà eu la COVID-19, n’ont plus besoin de s’isoler après un contact domiciliaire avec un cas de COVID-19.
Ces personnes doivent toutefois prendre des mesures pour protéger les autres pendant dix jours suivant le contact :
- Assurer une surveillance de leurs symptômes ;
- Porter un masque lors de toute interaction sociale ;
- Éviter d’être en contact de proximité avec d’autres personnes, en particulier celles qui sont à risque de développer une maladie grave ;
- Faire un test si des symptômes apparaissent.
Il demeure toujours recommandé que les personnes non vaccinées, qui n’ont pas encore eu d’infection à la COVID-19, continuent de s’isoler durant cinq jours après un contact domiciliaire. Pour les cinq jours suivants, ces personnes doivent surveiller l’apparition de symptômes, éviter les contacts avec les personnes vulnérables et porter un masque lors de toute interaction sociale.
Fin de l’urgence sanitaire
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, dépose le projet de loi visant à mettre fin à l’état d’urgence sanitaire lié à la pandémie de la COVID-19.
Le projet de loi a principalement pour but de maintenir, jusqu’au 31 décembre 2022, certaines mesures opérationnelles essentielles en matière de prévention, de dépistage et de vaccination pour continuer à protéger la santé de la population
Toutefois, l’ensemble des mesures populationnelles, telles que le port du masque obligatoire, seront levées dans les prochaines semaines.
« L’adhésion de la population aux mesures sanitaires, la couverture vaccinale des Québécois et l’immunité conférée à un nombre très important de personnes ayant été infectées par le virus font désormais en sorte que la maladie ne représente plus une menace de la même ampleur qu’auparavant. C’est ce qui permet à notre gouvernement de lever l’état d’urgence sanitaire avec l’adoption de ce projet de loi », mentionne Christian Dubé.