Ces espèces, qu'elles soient végétales, animales ou microbiennes, souvent introduites accidentellement dans nos écosystèmes, représentent une menace pour la survie de notre flore indigène et perturbent l’équilibre écologique de nos écosystèmes. Nos efforts se concentrent sur l’identification, le contrôle et l’élimination de ces plantes à travers des projets municipaux ciblés. Grâce à ces initiatives, nous aspirons à restaurer et préserver la santé de nos espaces verts, garantissant ainsi leur diversité pour les générations futures, tout en appliquant une gestion écologique rigoureuse de notre environnement naturel.
Différents projets de gestion et d’éradication
Le nerprun
Le nerprun cathartique et le nerprun bourdaine, une espèce exotique envahissante, menacent gravement la biodiversité en empêchant la régénération naturelle des espèces indigènes. Ces plantes nuisent à la croissance des végétaux locaux en leur offrant de l'ombre et perturbent la régénération des forêts. Leur présence modifie également la composition du sol, ce qui rend difficile la survie des plantes environnantes.
Le nerprun se propage facilement et envahit rapidement de vastes zones, où il peut devenir l'unique espèce présente. Les oiseaux et petits mammifères, en consommant ses fruits et en dispersant ses graines, favorisent cette propagation. Les graines peuvent rester viables dans le sol pendant cinq ans, nécessitant ainsi un contrôle régulier pour éradiquer l'espèce.
À maturité, ces deux types de nerprun peuvent atteindre une hauteur de 8 mètres et un diamètre de tronc de 25 centimètres. Leur écorce, lisse et brillante, est marquée de petites lignes horizontales (lenticelles), tandis que l'intérieur présente une teinte orangée.