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James Lapierre

James Lapierre a toujours été impliqué dans sa communauté. Il a d’abord œuvré dans le milieu du sport, autant de façon professionnelle que bénévole. Il s’est impliqué dans les équipes sportives de ses enfants; une façon d’être présents auprès d’eux, de partager passion et plaisir et de développer une relation positive. Au cours de sa carrière, il a travaillé dans le secteur aquatique pour la Ville de Dollard-des-Ormeaux et comme coordonnateur aux sports et directeur des sports pour les Olympiques spéciaux, ce qui l’a amené à développer de grandes expertises dans ce domaine et auprès des personnes avec des déficiences intellectuelles.

En 1990, M. Lapierre déménage à Pointe-Claire et dans la même année entend parler de l’Unité de sauvetage volontaire dans un journal. Il décide de s’y impliquer, de même que sa femme. Il est membre de l’organisation depuis, où il a occupé pratiquement tous les rôles : officier médical, capitaine, officier d’entraînement, réserviste et même celui de directeur de l’unité de sauvetage.

À son arrivée, il avait déjà plusieurs connaissances et techniques en sauvetage et en premiers soins, acquises dans le cadre de son travail. Ce sont d’ailleurs, entre autres, ses connaissances qui font de lui un bon candidat pour l’organisation. Pour tous les autres champs, l’Unité de sauvetage volontaire offre des formations et de l’accompagnement permettant à l’ensemble des membres d’intervenir dans les différentes situations qu’ils rencontreront.

Au cours des dix dernières années, James Lapierre est passé de membre actif à réserviste, c’est-à-dire qu’il donne un coup de main, au besoin, lors de plus gros événements, mais qu’il n’est plus présent de façon hebdomadaire. Ceci lui a permis de s’engager d’autres façons et dans d’autres groupes de l’Ouest-de-l’Île. Toutefois, avec l’arrivée de la pandémie en mars 2020, il constate que l’organisation lui manque : il aime le sentiment de confrérie qu’on y trouve et sent le besoin de renouer avec la communauté. Il redevient donc membre actif ce même été.

Actuellement responsable des entraînements, M. Lapierre coordonne le plan de formation aux membres, s’assurant que les enseignements couvrent tous les sujets et que les gens acquièrent l’expertise nécessaire pour intervenir. Les formations sont diversifiées et peuvent autant toucher le volet médical, la connaissance de lieu, la recherche et le sauvetage, que les types d’outils et leur maniement, etc.

« Bien que les technologies ont changé en trente ans, le savoir-faire et le « système D » restent au cœur de notre fonctionnement.», constate ce membre qui a vu le temps passer. Selon ce qu’il constate, les choses ont changé… et n’ont pas changé! Les gens d’hier, comme ceux d’aujourd’hui, sont là pour aider et s’impliquer. « Les gens doivent savoir regarder un problème et trouver une solution, les éléments de bases ne changent pas. Oui, nous avons Google map sur nos téléphones intelligents, mais si ton téléphone n’a plus de batterie, tu dois savoir chercher sur une carte ! », souligne-t-il.

S’il résume dans ses mots ce qu’est l’Unité de sauvetage volontaire, il nous dit que l’organisation est là « pour les petites affaires et les grosses affaires ». Par ses actions, l’USVPC fait une différence auprès des gens et les accompagne lorsqu’ils vivent un problème. Certaines situations ne sont pas du ressort des services d’urgence du 911, ni de la Croix-Rouge, alors l’Unité est là!

« En devenant membre de l’USVPC, je m’attendais à user de mes connaissances en premiers soins et en recherche et sauvetage, à soutenir les gens dans des situations ponctuelles, comme des inondations, mais pas à chercher des personnes disparues, mobiliser l’équipe, aller sur le terrain et être présent auprès de la famille. », conclut James Lapierre. « Notre plus grande force est notre présence auprès des gens ! »