Patrimoine

Les témoins matériels et naturels de l’histoire de Pointe-Claire sont le reflet des valeurs et des croyances de celles et ceux qui ont construit la Ville à travers les époques pour les générations actuelles et futures.

Moulin banal de Pointe-Claire

1, avenue Saint-Joachim
Construction en 1709-1710 – Classé bien culturel le 21 mars 1983

Classé bien culturel en 1983, le Moulin banal de Pointe-Claire est l’un des vestiges de la colonisation des rives de l’île de Montréal. Icône emblématique de la pointe claire, il fait figure de proue au sein du patrimoine de la Ville, avec notamment la Croix des Missions, qui se trouve à son emplacement actuel depuis 1900.

Le moulin est construit en 1709 sur une terre appartenant aux Sulpiciens, alors seigneurs de l’île. Ceux-ci le louent au meunier contre une rente annuelle. En 1837, Amable Saint-Julien, cultivateur de Rigaud, rachète le moulin et la rente foncière de la pointe, les libérant ainsi de toute redevance seigneuriale. Par la suite, le moulin change de propriétaires à maintes reprises avant d’être cédé aux Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame en 1866, à la suite d’un échange de terrains avec la fabrique paroissiale.

Sous ses parois en maçonnerie de moellons de pierres d’une épaisseur de 1,30 mètre, le moulin renferme à l’époque un mécanisme complexe monté sur un chemin dormant qui permet d’orienter les ailes face au vent. Le moulin banal de Pointe-Claire tire son nom du droit de banalité du seigneur, droit qui repose sur l’obligation de construire un moulin accessible aux censitaires contre un droit de mouture. Ses dimensions sont de 7,80 mètres de hauteur sur 3,90 mètres de diamètre.

Conçu pour répondre aux besoins des censitaires au 17e siècle, le moulin n’atteint toutefois pas les quotas fixés. Il sert ensuite de tour de garde dans la protection de la seigneurie face aux Iroquois et de station de pompage pour l’aqueduc privé alimentant le couvent des Sœurs. Au cours des années 1950 et 1960, le moulin entre dans une phase de travaux de restauration importants qui visent à lui redonner son lustre d’antan. En 1967, à l’occasion du centenaire du couvent adjacent, l’architecte Marc Angers conçoit de nouvelles ailes inspirées des moulins de Verchères et de l’Isle-aux-Coudres. Bien que n’abritant plus le mécanisme d’origine, le moulin conserve son aspect emblématique d’autrefois.

Le Québec ne compte plus qu’une vingtaine de moulins à vent. La rareté et l’ancienneté du moulin banal de Pointe-Claire, et sa place dans l’histoire de l’ouest de l’île de Montréal, contribuent à sa valeur dans le patrimoine de la région.

Couvent Notre-Dame-du-Vieux-Moulin

1, avenue Sainte-Anne
Construction en 1867-1868, agrandissement en 1962

L’établissement des Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame à Pointe-Claire remonte à 1787, date de la construction du premier couvent. Situé derrière le cimetière, entre le presbytère et l’église de l’époque, le couvent laisse place à une nouvelle église plus imposante. Une entente fondée sur un échange de terrains avec la fabrique paroissiale permet aux Sœurs d’obtenir la propriété du moulin banal et de la pointe. En 1867, elles y érigent leur deuxième construction à l’emplacement actuel.

Construit sur les plans d’Henri-Maurice Perreault, le couvent bénéficie également du travail d’Octave et Louis Bourgouin, pour un résultat néoclassique d’allure sobre. Composé d’un corps de bâtiment en pierres brutes, il comprend un sous-sol, un rez-de-chaussée, un étage et des combles. Le toit à deux versants comporte des lucarnes et un clocheton en son centre. L’intérieur du bâtiment est complètement modernisé en 1962 alors que l’architecte Louis-Napoléon Audet est chargé de l’agrandissement du couvent d’origine. S’inspirant du style architectural et des matériaux de la construction initiale, principalement la pierre des champs, Audet ajoute deux sections perpendiculaires au corps de bâtiment d’origine pour mieux  répondre aux besoins de la Congrégation.

Établissement dédié à l’éducation à ses débuts, le couvent a hébergé une maison de retraite pour les religieuses il y a peu.

Église Saint-Joachim

2, avenue Sainte-Anne
Construction en 1882-1885 

Inaugurée à la fin du 19e siècle, l’actuelle église Saint-Joachim est le quatrième édifice dans son genre sur la pointe claire. Son riche passé témoigne de son importance dans le patrimoine culturel et religieux de la ville.

La première église, construite en 1713, est remplacée par une seconde construction en 1746 en raison de la croissance démographique que connaît la paroisse. Devant subir d’importants travaux de réparation, la deuxième église cède la place à un nouvel édifice au milieu du 19e siècle. Alors que les travaux de construction  touchent à leur fin, ce dernier est entièrement ravagé par un incendie. Les Sulpiciens décident alors d’en construire une réplique identique; c’est ainsi que l’actuelle église voit le jour.

Achevée en 1885, l’église Saint-Joachim de Pointe-Claire est un chef-d’œuvre de style néo-gothique réalisé par l’architecte de renom Victor Bourgeau. La verticalité des lignes architecturales n’est brisée que par la forme ogivale de ses ouvertures. D’une profondeur de 45,6 mètres et d’une largeur de 18,9 mètres, l’édifice en pierres grises en bossages possède des encadrements et des ornements en pierre de taille bouchardée. La toiture à deux versants est recouverte de tôles à baguettes, tout comme la flèche octogonale. Sous ses abat-sons géminés qui renvoient le son vers le sol, la flèche renferme trois cloches.

Restauré en 1963, en 1964 et en 1987, l’intérieur de l’église est un riche mélange entre une ordonnance symétrique et une grâce artistique propre à l’architecture ecclésiastique. Installée en 1935, une sculpture à l’effigie de Saint-Joachim, père de la Vierge Marie, trône dans la niche centrale de l’église sous un décor sculpté comprenant des motifs de redents, des quatre-feuilles, des perles, des trifoliés, des pinacles, des colonnettes et des pendentifs.

Ayant inspiré de nombreuses autres églises de la province, l’église Saint-Joachim de Pointe-Claire s’inscrit comme un chef-d’œuvre religieux tant pour son allure et ses caractéristiques architecturales que pour sa valeur patrimoniale sur le site de la pointe.

Presbytère

2, avenue Sainte-Anne
Construction en 1848 et transformation en 1913

L’actuel presbytère est construit sur le même site que le précédent édifice érigé en 1705. Ce dernier, dont la vocation principale en son temps est d’héberger le curé de la paroisse, fait également office de lieu de culte et accueille les événements religieux d’envergure jusqu’à la construction de la première église en 1713. Nécessitant d’importantes réparations, le vieux presbytère est remplacé en 1848 par une construction plus spacieuse et plus fonctionnelle, de style néoclassique. La structure est modifiée en 1913 selon les plans de l’architecte Théo Daoust : un nouvel étage, des mansardes, des lucarnes et des ornements pyramidaux y sont ajoutés. Ces travaux confèrent à l’édifice une allure de château propre à l’architecture de la demeure cléricale québécoise de l’époque.

Bien que des travaux réalisés en 1954 aient fait disparaître les moulurations de la corniche et d’autres éléments de décor, l’aspect extérieur du presbytère garde une allure des plus originales du paysage éclectique québécois.

Hôtel Canada

322-324, chemin du Bord-du-Lac – Lakeshore
Construction dans la seconde moitié du 19 e siècle

Au début du 20e siècle, le trajet entre l’ouest de l’Île et Montréal dure quatre heures. Pointe-Claire s’impose alors comme lieu d’escale pour les voyageurs, avant de gagner en popularité auprès des vacanciers. De nombreux hôtels voient ainsi le jour dans l’ouest de l’île.

Léon Plessis Bélair, « hôtelier du village », est le premier à exploiter l’Hôtel Canada en 1880. De nombreuses années plus tard, l’hôtel est exploité à bail par divers propriétaires.

En 1980, la famille Cousineau cède la propriété à Eve Drouin Thomson qui entreprend de nombreux travaux de réfection afin de redonner au bâtiment son lustre d’antan. Le style architectural des lieux s’inspire de la maison traditionnelle québécoise avec son corps de logis de plan rectangulaire à un étage et demi, sa toiture à deux versants recourbés et sa rangée de lucarnes qui perce le versant avant de la toiture.

L’Hôtel Canada héberge aujourd’hui un pub.

Hôtel Pointe-Claire

286, chemin du Bord-du-Lac – Lakeshore
Construction vers 1900

Depuis les années 1970, le bâtiment longtemps connu comme l’Hôtel Pointe-Claire, héberge un restaurant-bar des plus populaires de l’ouest de l’Île. Bien que sa principale vocation s’articule désormais autour de la restauration, le bâtiment est au cœur d’une exploitation hôtelière dès les années 1880, lorsque la propriété est exploitée par Louis Labelle, l’« hôtelier de la paroisse ». En 1901, Wilfrid et Napoléon Schetagne, font reconstruire l’hôtel à la suite de l’incendie qui a ravagé une bonne partie du Village, incluant le bureau de poste et l’hôtel de Ville.

En 1904, Napoléon vend ses parts à son frère Wilfrid selon une entente stipulant que ce dernier « n’aura pas le droit d’exploiter un hôtel dans les limites du village de la pointe claire ». De nombreux propriétaires se succèdent ensuite à la tête de cet établissement, qui change autant de fois de nom ,avant de devenir l’Hôtel Pointe-Claire au début des années 1960.

En 1979, l’Hôtel change de vocation et devient le Bar Pionnier, mais il doit céder la place au restaurant Clydes en 1995, à la suite de plaintes en raison du bruit causé par la fréquentation du bar. En 2011, avec l’arrivée d’une nouvelle administration, l’établissement est rebaptisé Le Pionnier.

La maison Pierre-Demers (Maison Portelance)

42, avenue Sainte-Anne
Construction vers 1848

La maison Pierre-Demers a été construite à partir de pierres des champs en provenance des carrières avoisinantes. Son histoire commence en 1847 lorsque Pierre Demers achète un emplacement vide sur lequel il fait bâtir une maison et une forge. En 1866, la maison, la boutique du forgeron et l’écurie sont vendues à Pierre, marchand de fer montréalais et fils de Pierre Demers.

Bien des années plus tard, le nouveau propriétaire, Stanislas Portelance, utilise l’écurie pour fabriquer des carrosses et des boîtes de camions. En 1944, la famille Portelance y ajoute des combles en apprentis sur chaque versant du toit. À l’époque, la forge se trouve du côté nord tandis que l’écurie est située à l’arrière de la maison. La cour où le forgeron ferre les chevaux est si étroite qu’il est seulement possible de ferrer les bêtes d’un côté à la fois.

Vendue par la famille Portelance en 1985, la maison Pierre-Demers est depuis un restaurant qui contribue à la renommée du Village de Pointe-Claire.

Maison Antoine-Pilon

258, chemin du Bord-du-Lac – Lakeshore
Construction vers 1707, 1979-1980

Antoine Pilon acquiert le lot en 1706 et y fait construire une maison. La famille Pilon en conserve la propriété jusqu’en 1826. Parmi les différents propriétaires qui s’y succèdent, on compte la famille Valois, dont un de ses membres, Alexandre, ayant laissé son nom au quartier.

En 1968, André Charbonneau, commerçant et fondateur de la Société pour la Sauvegarde du Patrimoine de Pointe-Claire, devient propriétaire de la maison et y entreprend des travaux de restauration. Toutefois, le piètre état de la maison entraîne la démolition du bâtiment. La propriété est reconstruite à partir des matériaux originaux.

La maison Antoine-Pilon est reconstruite en pièce sur pièce et une nouvelle aile perpendiculaire dans le même style est annexée au bâtiment principal. Les travaux de restauration permettent également de rétablir la pente présumée du toit d’origine et de recouvrir celui-ci de bardeaux de cèdre. La porte d’entrée retrouve sa disposition originale et le foyer et le four à pain sont mis en valeur.

Bowling Green

Aménagement vers 1905-1913

Introduit au Canada pour la première fois en 1905 par l’architecte paysager américain Frederick G. Todd, le concept de cité-jardin allie les besoins et les avantages de la vie urbaine aux bénéfices de l’environnement rural. Ce type d’aménagement précurseur, élaboré par l’architecte réformateur britannique Ebenezer Howard, donne suite à de nombreux projets, notamment le Bowling Green (1905) et l’aménagement de Ville Mont-Royal (entre 1912 et 1948).

Sous la présidence de M. Todd, la Canadian Nursery Company lance l’aménagement d’un site à l’ouest de l’avenue Cedar en 1905. Le projet, nommé le Bowling Green, consiste en un modèle réduit d’une cité-jardin, avec des maisons de style similaire distribuées de façon ordonnancée autour d’un parc central. Il est doté d’un espace récréatif qui permet la pratique du boulingrin.

À l’arrière du projet de Bowling Green, la Canadian Nursery Company exploite une pépinière et un jardin de roses. Moins profitables que prévu, les serres sont démolies et les terres sont subdivisées pour construire de nouvelles maisons.

Gagnant en popularité par la beauté et la propreté de ses lieux, et grâce à la quiétude qu’offrent ses quartiers, la Ville de Pointe-Claire devient un incontournable du paysage montréalais, tant pour les résidents que pour les vacanciers.

Maison Hyacinthe-Jamme-dit-Carrière

152, avenue de Concord Crescent – Construction vers 1780
Classée bien culturel le 12 août 1964 sous le nom de Maison municipale. Communément appelée Maison canadienne-française.

Classé bien culturel le 12 août 1964 sous le nom de Maison municipale, ce lieu de loisirs est plus connu sous l’appellation de Maison canadienne-française, notamment en raison de son style influencé par l’architecture de la Nouvelle-France.

Acquise en 1769 par Hyacinthe Jamme-dit-Carrière, la propriété est léguée à la veuve Élisabeth Homay et à son fils Jacques Jamme. Ce dernier entreprend alors des travaux de réfection majeurs sous l’exécution du menuisier François Duchesneau : élévation de la maçonnerie, installation d’une nouvelle couverture de bardeaux et ajout d’une galerie.

En 1842, la famille Legault prend possession de la terre à la suite d’un échange entre Pierre Legault et Jacques Jamme. Elle en détiendra la propriété jusqu’en 1953. Acquise par la Ville de Pointe-Claire en 1961, la maison Hyacinthe-Jamme-dit-Carrière est aujourd’hui utilisée pour des activités socioculturelles, notamment pour accueillir des camps de jour offerts par la Ville.

Le bâtiment, inspiré du « modèle Picard », comporte une construction en pierres des champs, un toit de cuivre à baguettes, des larmiers, une longue galerie couverte et des lucarnes à pignons. Deux cheminées disposées dans l’axe central du toit desservent un foyer et un four à pain. Des travaux de réfection et de restauration, en partie menés par l’architecte Victor Depocas, sont exécutés en 1968, 1969 et 1988 : une annexe est ajoutée à l’arrière et les menuiseries décoratives de style victorien sont éliminées, à l’exception de celles se trouvant dans les frontons des lucarnes.

Terra-Cotta

Fondée par l’honorable Alphonse Desjardins en 1888, la Montreal Terra-Cotta Company  exploite un dépôt d’argile de Trenton dans son usine de Pointe-Claire, de 1912 à 1962. Située à l’est du Boulevard Saint-Jean et au nord du district Lakeside et des voies ferrées, la Terra-Cotta Brick Works emploie jusqu’à 60 salariés afin d’extraire et transformer les 700 000 mètres cubes d’argile du dépôt.

Pour répondre à la demande croissante du marché, l’usine fait l’acquisition d’un nouvel équipement automatisé et moderne qui prend en charge les différentes phases du processus de fabrication, de l’extraction jusqu’à la cuisson. En 1925, Terra-Cotta expédie annuellement plus de 450 chargements de wagons de tuiles creuses en terre cuite à l’épreuve du feu destinées à la construction d’église, de théâtre et d’écoles. Or, en 1929, l’usine est la proie des flammes lors d’un incendie majeur qui nécessite sa reconstruction.

En 1962, alors que le dépôt d’argile est vide, la Montreal Terra Cotta Company entreprend le nettoyage du site d’exploitation. Une partie du site est vendue au secteur privé en vue de promouvoir le développement économique. Le reste est cédé à la Ville qui la transforme en parc et en réserve ornithologique. L’emplacement des installations est désormais constitué d’espaces gazonnés et verdoyants où règne une sérénité naturelle.

Maison Legault

105, chemin du Bord-du-Lac – Lakeshore
Construction avant 1760

Acquise au début du 19e siècle par Augustin Legault, descendant du militaire Noël Legaud dit Deslauriers, cette propriété appartiendra à la famille Legault pendant près de 200 ans.

De style normand, la maison Legault présente des caractéristiques architecturales qui se sont préservées au fil des ans. Construite en pièce sur pièce, elle possède des fondations en pierres des champs et est ornée de deux cheminées en chicane. Soutenus par une charpente constituée de troncs d’arbres, le toit à deux versants et les larmiers sont recouverts de bardeaux de cèdre. L’extérieur de la maison cache des éléments architectoniques qui ont su résister à l’épreuve du temps. À l’intérieur, les planchers en planches embouvetées, les plafonds en larges planches moulurées, les poutres de soutien, le foyer en pierres des champs, le sous-sol en terre battue, les traces d’un ancien four à pain et les ferronneries faites à la main, sont autant de vestiges d’une autre époque.

Entre 1941 et 1955, des travaux de réfection et de restauration permettent de recouvrir l’extérieur de planches chanfreinées, d’ajouter un chaînage d’angle harpé et de bâtir une annexe arrière.

Chapelle Morin

27, Chemin du Bord-du-Lac – Lakeshore
Construction en 1918

En 1918, alors qu’une épidémie de grippe espagnole fait rage, Edmond Morin, marchand de volaille, fait la promesse d’ériger une chapelle en signe de reconnaissance si ses onze enfants sont épargnés par la maladie. Son vœu exaucé, le père de famille tient sa promesse en construisant une chapelle éponyme.

Pouvant accueillir jusqu’à 28 personnes, la chapelle Morin est montée de fenêtres de style gothique. On peut y apercevoir un autel d’émail blanc et doré sur lequel trône une statue du Christ surmontée d’un diadème de lumière et un crucifix. Ces objets de culte sont dérobés dans les années 1960 pendant des travaux de peinture et de rénovation entrepris par les troisièmes propriétaires de la propriété, la famille Samatas. C’est notamment lors de ces travaux qu’une cloche d’allure ancienne, provenant du réseau de chemin de fer, est installée dans le clocheton.

Déplacée lors de la construction du Centre Bayview, la chapelle Morin est désormais située à proximité de l’autoroute 20. Patients et résidents viennent s’y recueillir.

Une autre chapelle construite à la suite d’un vœu de guérison est érigée en 1875 par la veuve du docteur François-Michel Valois et son fils L. J. A. Valois. La chapelle  « Notre-Dame-de-Lourdes-Santé-des-Malades » ou chapelle de Valois est reconstruite et agrandie en 1893 pour finalement être démolie en 1948.

Références bibliographiques

DES ROCHERS, Jacques. Un lieu nommé Pointe Claire. Guide d’excursion patrimoniale / A Place Called Pointe Claire. A Heritage Tour Guide.   Pointe Claire, s.n., 2000.

MATTHEWS, Brian R. A History of Pointe Claire.   Pointe Claire, Brianor, 1985

MONTREAL GAZETTE. Pioneer returns to Pointe-Claire club scene. Nov. 2nd, 2011. Retrieved at http://montrealgazette.com/news/world/pioneer-returns-to-pointe-claire-club-scene

PATRI-ARCH. Inventaire patrimonial et étude du patrimoine bâti de l’arrondissement de Pointe-Claire.   Ville de Pointe-Claire, s.n., 2005.