| Chroniques environnementales
Le parc naturel Terra-Cotta, une diversité végétale à découvrir
Le parc naturel Terra-Cotta est un environnement exceptionnel composé de plus de 250 espèces végétales, dont certains arbres presque bicentenaires. Cette importante forêt naturelle contribue à la pérennité des écosystèmes sur le territoire de Pointe-Claire et offre aux citoyennes et citoyens un îlot de fraîcheur et d’oxygène.
Sentier du parc naturel Terra-Cotta © Nature-Action Québec
Dans le but de préserver la biodiversité en milieu urbain, il est primordial de conserver et de mettre en valeur les îlots boisés, tels que les parcs naturels en milieu résidentiel.
Noyer cendré (Juglans cinerea) © Nature-Action Québec
Un inventaire biologique a permis de recenser les espèces de la faune et de la flore présentes dans le parc et de cibler les secteurs d’intérêt. Au total, 221 espèces végétales ont été dénombrées dont 37 espèces d’arbres. Deux espèces d’arbres susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables selon la Loi sur les espèces menacées et vulnérables du Québec ont été répertoriées, soit le caryer ovale (Carya ovata), qui se trouvent principalement en bordure du ruisseau, et le noyer cendré (Juglans cinerea).
Cette diversité végétale est favorisée notamment par la présence d’un cours d’eau, par les différentes stations humides, par le relief unique et par le sol argileux du parc.
Le boisé est majoritairement composé d’une population de frênes dominée par les frênes de Pennsylvanie (Fraxinus pennsylvanica), de peupliers et surtout d’imposants peupliers deltoïdes (Populus deltoides), d’érables rouges (Acer rubrum) et à sucre (Acer saccharum), et de chênes rouges (Quercus rubra).
La population d’érables est surtout concentrée dans le secteur nord-est du parc. Il s’agit d’une forêt centenaire, majoritairement composée d’arbres matures âgés entre 120 et 189 ans. Les deux arbres les plus anciens du parc sont un érable à sucre, dont l’âge a été évalué à 189 ans, et un chêne à gros fruits. Le diamètre de ce dernier atteint 93 centimètres.
En parcourant les sentiers, il est aussi possible d’observer des chicots, c’est-à-dire des arbres morts qui sont utilisés par la faune pour se nourrir, s’abriter ou se reproduire. Le Grand Pic (Dryocopus pileatus) vient s’y nourrir de larves d’insectes qui s’alimentent de bois mort.
Tous ces éléments composent la diversité végétale du parc naturel Terra-Cotta qui rend ce boisé unique et en fait un refuge pour la faune.
Chicot © Nature-Action Québec
Chronique réalisée avec l’appui financier du programme ÉcoConnexions CN – De terre en air